Le travail continue, sur le même auteur. Le pièce ne traite pas vraiment frontalement de Jeff Koons, en flamand très proche du mot Kunst, mais de l’artiste en soi : une sorte de portrait social du milieu Bohême, bobo, de la scène artistique des années 90, au travers du personnage radical, artistique et narcissique que symbolise parfaitement Jeff Koons.

Avec Jeff Koons, Rainald Goetz invite à un sightseeing tour du milieu réservé de l'art contemporain! Jeff Koons pallie suit quelques étapes de la vie d'un artiste au sommet de son art: errance en discothèque, beuveries entre collègues, inspiration, interviews, introspection, rencontre amoureuse, réalisation technique de l'œuvre, paternité, discours et drague en vernissage...

Entre performance et happening, le spectateur assiste à un spectacle qui parle de vernissage. Ou vernit un spectacle qui parle d’art contemporain. Ou traverse une galerie de portraits fragmentés et vivants qui parlent de nous.

Cette création est aussi l’occasion de la première collaboration avec Fred Lombard et Thibault VanCraenenbroek. Avec eux, le travail de l’espace et de l’image deviennent une composante importante dans la recherche de la Belgo-Suisse. Plus lié à leur personnalités qu’à leur métiers, d’autres collaborateurs viennent se joindre au collectif, avec leurs propres pratiques, dont Jen Bonn. Le son deviendra dès lors un nouveau levier dramatique dans le travail de la compagnie.